Pontivy journal du 24 août 2013

 

http://www.pontivyjournal.fr/2013/08/24/consommation-a-la-ferme-directement/

 


Ouest france du 7 janvier 2012

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Breizh-on-egg-une-marque-bio-pour-se-demarquer-_3640-2029564_actu.Htm

 

Breizh'on egg : une marque bio pour se démarquer

samedi 07 janvier 2012
 
 

 

Le bio sort de sa niche et suscite des convoitises. Comment continuer à s'affirmer sur un marché encombré sans prendre de coups de becs de la concurrence ? En innovant. À Noyal-Pontivy, Ovogallia vient de lancer Breizh'on egg. Au-delà du jeu de mot, Philippe-André Richard et sa femme affichent une démarche qualité.

100 % des graines qui constituent l'alimentation des poules sont cultivées en France. Volonté de garantir la traçabilité et d'éviter toute fraude. Souci, aussi, de rester fidèles à une éthique. « Notre démarche intègre le lien au sol. Toutes les terres des éleveurs d'Ovogallia sont cultivées en bio. Même si chacun choisit ensuite sa production : maïs, triticalle, élevage, arboriculture... », explique Philippe-André Richard.

Rien de passéiste

« Il y a vingt-cinq ans, quand je me suis installé, j'étais un gars de la ville. Et ça n'a pas toujours été facile. » Rien de passéiste dans cette démarche. « J'ai toujours voulu innover », ajoute-t-il. Vrai dans la conduite de son élevage qui intègre l'absence d'antibiotiques. Les soins sont assurés avec une gamme d'huiles essentielles, de l'homéopathie et des produits à base de plantes. « Nous n'avons pas à rougir de nos résultats même si nous avons tatonné au départ. » Aujourd'hui, il travaille avec une dizaine d'éleveurs bio et conditionne leur production au sein d'Ovogallia. La société qu'il a créée emploie une dizaine de salariés et alimente le réseau biocoop mais aussi la grande distribution. « Seul, je n'aurais jamais pu fournir les volumes réclamés. Ensemble, nous proposons la production de 80 000 poules pondeuses », explique-t-il.

Face à une concurrence plus vive, il reste fidèle à ses convictions de départ. Le lien au sol, notamment. Toutes les exploitations qui travaillent pour Ovogallia disposent de terres cultivées en bio et participent à la production dont elles ont besoin. « Le choix de l'assolement (culture) est en revanche laissée à l'appréciation de chacun. Certains cultivent du maïs, du blé noir, du chanvre, des arbres fruitiers. »

Ses regrets ? « La nouvelle réglementation européenne a supprimé le lien au sol et n'impose pas de limite de taille aux élevages. »

Des élevages industriels voient le jour dans le nord de l'Europe. Sans disposer de terres. Des céréales bio traversent l'Europe. Font parfois l'objet de fraudes, comme cela vient de se passer en Italie. Attention aux dérives, s'inquiète Philippe-André Richard.